Au XIXe siècle, les hauteurs de l’île deviennent des lieux de villégiature fréquentés par les riches familles de la côte. A Hell-Bourg, elles bâtissent des maisons raffinées et de beaux kiosques dont trois sont protégés au titre des monuments historiques.
Mode du thermalisme et de la villégiature de montagne, mais aussi apparition du paludisme contribuent à la pratique du “changement d’air” à partir du milieu du XIXe siècle. C’est à cette époque qu’Hell-Bourg devient une station thermale à la mode et connaît son véritable essor. De nombreuses résidences secondaires voient le jour. Certaines d’entre elles comme les villas Barau, Lucilly et Folio sont dotées de splendides kiosques.
Située à l’arrière de l’église paroissiale, au cœur d’un splendide jardin, la maison Folio dispose de trois dépendances en pierre et d’un kiosque en bois couvert de bardeaux. De forme hexagonale, il forme une petite pièce abritée d’où l’on bénéficie d’une vue imprenable sur le Piton des Neiges.
Implantés aux deux extrémités de la rue du Général de Gaulle, les kiosques des maisons Lucilly et Barau sont bâtis sur le même plan. Surmontées de toitures et fermées de panneaux de bois ajourés au dessin élégant et raffiné, ces architectures uniques dans l’île sont des copies de terrasses couvertes qui fleurissent à la même époque dans les lieux de villégiature métropolitains comme Arcachon.